couverture : Victor Burton |
Un gros coup de cœur !!! C'est sans nul doute l'un des
meilleurs livres que j'ai pu lire cette année. Joël Dicker réalise la prouesse
d'écrire à la fois une enquête policière, un roman d'amour et un livre sur
l'écriture. A la fois passionnant, émouvant, enthousiasmant ! La
Vérité sur l’Affaire Harry Québert est aussi un livre sur l'amitié et ce
qu'elle peut nous amener à pardonner ou pas... Tous les personnages sont construits et attachants. L’enquête est
une référence pour les amateurs de polars : toutes les (fausses) pistes
sont plausibles et il faut attendre la toute fin du livre pour obtenir les dernières réponses à nos questions, y compris celles que l'on a omis de se poser. C’est
toujours très difficile d’écrire sur ce que l’on aime. On a envie de faire
partager son enthousiasme. Au risque d’en faire trop… Et c'est Joël Dicker lui-même
qui parvient le mieux à exprimer ce que j’ai ressenti grâce à son livre
(laissons faire les pros !) : « environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre est un livre qu’on regrette d’avoir terminé ». Ce qui m'a le plus touchée dans ce livre finalement, ce n'est pas l'enquête policière ou l'histoire d'amour... C'est cette possibilité que nous offre Joel Dicker d’entrer dans l’intimité de l’écrivain face à sa page blanche. Ça vous donnerait des envies d’écrire, de réussir vous aussi à publier un chef d’œuvre… Et l'on glane ainsi des conseils sur l'écriture, des phrases qui se détachent du livre et qui font citations (mais à vous de les trouver... j'aimerais toutes le insérer ici, mais à quoi bon, le livre est déjà écrit). Notons enfin, en filigrane un regard sans concession sur la société américaine, la justice et les médias. Allez-y les yeux… grands ouverts ! En espérant que cela vous plaise autant qu’à moi.
Je ne connaissais pas cet auteur, mais oui, je pense que ce sera une prochaine lecture.Juste le temps pour moi de finir un superbe bouquin d'un auteur que j'adore Ken Follett : Un monde sans fin.
RépondreSupprimerA lire absolument...
Et le Joel Dicker ne fait que 675 pages... Ca va te paraître court !!!
SupprimerCa aussi je veux lire !!!
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