Livio est lycéen. En cours d’histoire,
il se porte volontaire pour un exposé sur les autodafés. Ses recherches le
mènent jusqu’à Magnus Hirschfeld, un médecin allemand, premier chercheur à
s’être intéresser à la sexualité humaine dans son ensemble et l’un des
pionniers de la cause homosexuelle, dans les années 30.
Les années 30, en Allemagne. Magnus
Hirschfeld sera poursuivi par les nazis. Ses travaux de recherche seront
détruits dans l’un des premiers autodafés du Reich.
Livio, en parlant de Magnus, veut parler
de lui. De sa solitude extrême, de ce masque qui l’étouffe, de ce silence
imposé, pendant que les blagues qui font rire aux mariages se moquent de qui il
est.
Quand le courage d’un homme traverse le
temps pour inspirer un courage similaire à un lycéen. Le courage se transmet
donc ? Pourrait-il être contagieux ? Il suffit parfois qu’un seul homme
se lève pour qu’une foule lui emboîte le pas.
Peut-on aussi transmettre son combat ?
Faut-il être nécessairement concerné par une cause pour la défendre ? La
question de la légitimité a-t-elle sa place dans l’engagement ?
Camille, la meilleure amie de Livio,
placée devant le fait accompli, se sent trahie. Peut-on réellement trahir lorsqu’on
se révèle tel qu’on est ? Quand on se tient tout entier dans sa vérité ?
Reste à affronter l’impact de ses
révélations sur les autres… Le courage n’empêche pas la fuite.
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