couverture : Reyer Boxem |
Il y
a Samuel, Alex, Léon, Antoine, Cédric, Sacha, Hatem, Karim... des hommes
croisés aux détours de leurs vies, à des moments-clés ou des instants
quotidiens. Des hommes face à leurs choix, à leurs renoncements parfois, à
leurs amours souvent. Certains n’apparaissent qu'une fois, d'autres reviennent
à plusieurs étapes de leur existence, comme dans la "vraie vie" : certains
qu’on ne reverra jamais, d'autres qui s'installent. Enfin ! La virilité n’est plus mise en opposition avec la sensibilité.
(P.70) : « Le vide que ça fait,
tout ça. Entre les côtes et le nombril. Le manque d’elle, le vide que ça creuse
en moi parfois. La nuit, super tard ». Au-delà
de la masculinité, des questionnements et des doutes des hommes, Pierre
Théobald écrit sur la vie tout court. Cette peste qui vous fait des cadeaux,
pour mieux vous les reprendre. Cette belle garce qui estompe nos espérances,
distend nos liens, sépare et efface.
Avec un ton juste, délicat, Pierre Théobald nous parle aussi bien des hommes
que des femmes. De nos désirs, de nos attentes, de nos déceptions aussi.
L'amour, le sexe, la parentalité, la vieillesse. Pas plus de Mars que de Vénus
dans ce livre qui hésite entre roman et recueil de nouvelles. Mais des
fragments de vie sur Terre pour rapprocher ceux qui s’y trouvent.
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