Couverture : Stéphanie Weischer |
Voici donc la sixième enquête du Département V, spécialisé dans les affaires irrésolues, de la police de Copenhague. On retrouve le commissaire Carl Morck et ses assistants Assad et Rose. Pour les non-initiés, Jussi Adler Olsen a déjà publié : Miséricorde, Profanation, Délivrance, Dossier 64 et l'Effet Papillon. J'ai lu les 4 premiers tomes. Je n'ai pas lu l'Effet Papillon car je trouvais que la construction était toujours la même. C'est le principe des séries télé, mais pour un roman c'est très répétitif. Seulement voilà... Promesse est arrivée... Et elle a été tenue. Là aussi la construction est similaire. Avec un enjeu supplémentaire : le point de départ est un simple faits divers, rien n'indique un acte criminel et c'est l'obsession d'un enquêteur au-delà du raisonnable qui pousse (oblige) le Département V à enquêter. Ce qui m’a fait replonger dans cette série, ce sont les personnages récurrents. La psychologie, déjà très présente dans les livres précédents, prend encore plus d'importance dans ce sixième tome. C'est exactement ce que j'aime chez Jussi Adler Olsen : cette finesse dans la construction des personnages, même les plus caricaturaux comme Carl Morck. Tous ont une vraie épaisseur. Il n'y a jamais de vrai méchant, chacun des personnages a ses nuances, ses convictions et ses raisons intimes d'agir comme il le fait. Nous avons tous des fêlures, des faiblesses et des blessures qui parfois peuvent prendre le dessus. Il y a en chacun de nous, un démon (plus ou moins grand) qui se débat pour remonter à la surface. Au-delà de l'enquête, ici sur le milieu des sciences alternatives et des sectes, il y a les secrets que cache chaque personnage. D’où vient le mal être profond de Carl Morck ? Assad est-il vraiment le Syrien un peu naïf qu’il prétend être ? quel caillou se cache au fond de la chaussure de Rose ? Jussi Adler Olsen a construit sa série en 9 épisodes, qui constitueront au final, une seule grande histoire. Celle des enquêteurs. Le tome 7 nous dévoilera l’histoire de Rose, le 8 celle d’Assad et le 9 le parcours chaotique de Morck.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire