Couverture : Aaron Graubart Getty images |
L'idée du livre est plutôt bonne : comment un rêve, basé sur le mensonge, va redonner espoir à deux âmes perdues. Félix Palma a construit son livre à la manière des grands classiques de la littérature d'anticipation (Jules Verne, HG Wells...) avec d'ailleurs, des références tout à fait assumées, puisque Wells tient son propre rôle dans l'histoire. On sent que l'auteur a bien travaillé son sujet car l'idée des voyages dans le temps est bien construite, jusque dans les conséquences possibles de ce type de voyage : Comment un changement infime peut bouleverser l'ensemble de l'équilibre passé, présent et futur. Mais il y a des insuffisances dans ce livre : les personnages manquent de profondeur, les descriptions à n'en plus finir alourdissent le style et ralentissent l'intrigue. Quel dommage ! car la construction du livre en deux parties qui paraissent très distinctes l'une de l'autre et qui finissent par se rejoindre, était plutôt bien pensée et bien réalisée. Mais elle se noie dans les digressions et les quelques sept cents pages de l'ouvrage. Le parti pris de l'auteur de
s'adresser directement au lecteur m'a aussi éloignée de l'histoire. Pour
moi, l'écriture, le style doivent être entièrement dédiés à l'histoire. Je n'attends pas d'un écrivain qu'il me raconte une histoire. Il doit me la
faire vivre et ressentir. Je suis restée un peu en dehors. J'ai du m'accrocher pour venir à bout du roman et au final, je ne le regrette pas mais La Carte du Temps ne m'a pas fait voyager.
Dommage, on ne peut pas toujours taper dans le mille...
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